POTOSI - BOLIVIE
- lamontrealaise
- 18 janv. 2016
- 3 min de lecture

Un bus de 4 heures fait régulièrement le trajet entre la ville d’Uyuni et celle de Potosi. Cette dernière fait partit du Patrimoine Mondial de l’Unesco pour son architecture et les mines qui l’entourent. Une chose qui était certaine c’était qu’en visitant Potosi nous n’allions pas visiter les mines. Pourquoi ? Tout d’abord, je suis assez claustrophobe et bien que j’ai déjà exploré les profondeurs de grottes et mines auparavant, celles-ci sont extrêmement étroites et dangereuses. Aussi, les mines sont encore en activité avec des travailleurs saouls, qui bossent comme des fous, pour un salaire de misère. Aller les voir comme s’ils étaient des animaux dans un zoo était mon dernier désir.
Toutefois, méprenez-vous ! Il y a une tonne d’autres activités à faire à Potosi et les voici...
-Le Café La Plata : La chose à commander est leur chocolat chaud ! Ce café est un endroit où s’arrêter en journée pour prendre une pause de ce qui se passe en ville. La musique est géniale et calmante. Il y a aussi quelques jeux de société et revues pour s’occuper.




-Visitas a las campanas de la catedral : Une visite de la cathédrale en face de la Plaza, qui se termine par une montée jusqu’aux clochers et une vue a couper le souffle. C’est à ce moment que j’ai compris pourquoi Potosi était inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco.


-Casa de la moneda : Je n’ai jamais autant aimé un musée. Les guides vous apprennent une tonne de faits cocasses et les installations sont agrémentées de musique et reproductions. C’est à ne pas manquer !
Potosi est une ville que Julie et moi avons appris à aimer. Il y fait froid, les gens ne sont pas particulièrement sympathiques et chaleureux, mais on s’y attache. J’ai un beau souvenir de la boutique proche de notre hôtel, où une dame y vendait des pâtisseries pour presque rien, du cinéma où on est allées voir un film en espagnol et de la pauvre Julie qui n’a rien compris, des soirées au chaud à La Plata à se « gâter » avec du resto et de Fanny, une française avec qui on est rapidement devenues amies après avoir partagé une bouteille de mojito dans notre chambre à l’auberge.
Avant de terminer, il me reste un dernier souvenir qui mérite vraiment d’être partagé…
Un soir, Julie et moi sommes sorties danser avec un de nos amis brésilien. Nous étions rentrés dans une discothèque un peu louche, quoiqu’à Potosi toutes les discothèques sont « un peu louches ». Après quelques minutes et le pichet le moins cher que j’ai eu de ma vie, nous étions à l'aise et la place ne nous paraissait plus aussi louche. On a dansé et sincèrement, c’était assez chouette. Par contre, à la fin de la soirée, nous étions à une table à discuter tranquillement lorsque notre ami commença à se faire offrir des verres par les hommes de la table derrière nous. Après quelques minutes, je regarde autour et je vois une pancarte où il est écrit : « toutes nos filles sont bonnes et majeures » et quelques jeunes filles en talons hauts se tiennent juste au-dessous… Nous avons finalement compris que ces hommes pensaient que notre ami était notre proxénète. Oui, je me suis fait prendre pour une prostituée en Bolivie. Oups ?
Sissi xoxo












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