NAZCA - PÉROU
- lamontrealaise
- 15 mars 2016
- 3 min de lecture

14 heures de bus pour emprunter la route reliant Cusco et Nazca. Un bébé pleure toute la nuit, parce qu’en altitude, les oreilles qui bouchent et débouchent, ça fait mal. Il fait vraiment froid. Ce n’est pas ma meilleure nuit.
Arrivées à Nazca, le bus nous dépose dans une station-service hors de la ville. On est au milieu de nulle part avec nos gros sacs à dos comme des zombies, parce que, on va se le dire, on n’a pas vraiment dormi la nuit passée… De très mauvaise humeur, on essaie de trouver un taxi, mais ils ne sont pas identifiés. On fait un peu de pouce en marchant dans la direction qui est supposée être celle de Nazca. On rentre dans une auto et ce qui est bien c’est que c’est un taxi. Il nous dépose près de notre hôtel et on a enfin une chambre!
À l’hôtel, on rencontre un couple de hippies français et on s’échange les trucs à voir et les places où aller. On essaie d’être sympathiques même si on est crevées.
On va prendre un gros déjeuner dans un petit café qu’on trouve trop mignon. Puis, le ventre plein, on va dormir.
En après-midi, une tempête de sable apparaît. On n’en avait jamais vue et je dois dire que c’est à la fois impressionnant et étrange comme phénomène. De loin, on dirait juste que notre vue est brouillée, puis lorsqu’elle te rejoint, tu es pris dans un nuage de poussière rouge. C’est joli.
Le lendemain, on a décidé d’aller voir les lignes de Nazca.
Les lignes de Nazca sont des formes des plusieurs kilomètres, creusées dans la terre. Elles y sont depuis des centaines d’années. On ne sait pas d’où elles proviennent et comment elles résistent aux tempêtes de sable et autres intempéries.
Bref, on ne voulait pas aller les voir en avion, parce qu’on avait entendu dire que ça ne valait pas la peine et que c’était plutôt cher. À la place, on est allées à l’arrêt de bus payer un billet de 3 nuevo soles pour l’aller, jusqu’au mirador.
Le mirador nous a vraiment surpris. C’était une grosse structure de métal au bord de la route, en plein milieu d’un désert, avec quelques personnes qui y vendaient des souvenirs pour touristes. On y est montées et la vue était infinie. De là-haut, on pouvait y voir trois géoglyphe des lignes de Nazca. On a pu comprendre tout le mystère autour de ce patrimoine de l’UNESCO.
En attendant le bus pour revenir en ville, un homme d’Ica m’a demandé s’il pouvait prendre une photo avec moi, car des personnes avec mes traits étaient rares. J’ai accepté et cinq minutes plus tard, on embarquait dans sa voiture, avec son fils de 9 ans, car il nous avait proposé d’aller nous reconduire à Nazca.
Julie et moi, voyageuses avisées que nous sommes, étions prêtes à sauter de la voiture à tout moment. Heureusement, il ne s’est rien passé. On a eu le droit à l’histoire de vie de notre conducteur et même, à quelques photos de sa famille. Bon, on lui a quand même demandé d’aller nous reconduire au marché central et non à notre hôtel. On ne sait jamais.
Vers 11h15, on prenait notre bus, à 35 nuevo soles, pour Lima.
Mon souvenir de Nazca restera celui d’une petite ville chaleureuse et jolie au milieu d’un désert aride. J’ai adoré le propriétaire de notre hôtel et les quelques locaux avec qui on a pu parler. Je ni serais pas restée plus longtemps, car il n’y avait pas grand-chose à faire, mais je pense qu’une nuit en vaut quand même la peine.
Sissi xoxo







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